David Epston et Kay Ingamells
Jeudi 12 et vendredi 13 octobre 2017
Ce qu’on se propose d’aborder dans ce séminaire est peut-être une variante de la pratique des thérapies familiales et communautaires narratives (voir Marsten, Epston and Markham (2016), Narrative Therapy in Wonderland : Connecting with the Imaginative Know-how of Children, New York; WWNorton). Cette pratique invite à donner à l’enfant ou à l’adolescent le rôle de personnage principal en révélant son sens éthique à toutes les personnes concernées, à travers ce que nous appelons une « quête des merveilles », par laquelle nous établissons un lien généalogique entre les valeurs qu’il démontre et celles de ses parents, de sa famille élargie, de son réseau social et de sa culture. L’enfant et sa famille se confrontent au(x) Problème(s) en traduisant ces valeurs en compétences, en connaissances et en ingénieux savoir-faire selon les circonstances.
Or la plupart du temps, ces articulations s’opèrent dans le royaume où tomba Alice quand elle suivit gaiement le lapin blanc. Notre dictionnaire définit l’imagination comme étant « la capacité à répondre de manière ingénieuse à des problèmes inattendus ou singuliers. » C’est à cette forme d’ingéniosité du savoir-faire que l’on souhaite réserver une place toute particulière dans les thérapies impliquant des enfants ou adolescents et leur famille.